Dylan&Macy
Your fries are saltier than mine


La malbouffe : « La malbouffe est le terme populaire donné à la nourriture jugée mauvaise sur le plan diététique en raison notamment de sa faible valeur nutritive et de sa forte teneur en graisses ou en sucres. Les hamburgers, les hot-dogs, les frites, les pizzas, les sodas en sont des archétypes. Elle peut favoriser l'obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires, certains cancers, etc. » N’allez pas croire que je connais la définition par cœur, ce n’était pas le cas. J’étais juste chez moi et l’idée de regarder dans le dictionnaire m’était venu. Je ne savais pas ce qui me prenait … Bref, donc, ce mot m’était venu à l’esprit et je m’étais rendu-compte que je ne savais pas ce que c’était exactement. Maintenant, tout ça était plus clair. Lire ce genre de choses m’avait donné faim. Mais je voulais manger quelque chose de bien précis. Après avoir lu cette définition, ça me donnait encore plus envie de manger. McDo … je raffolais des fast-foods, c’était vraiment quelque chose que j’aimais beaucoup, manger du gras, si je pouvais, je mangerais ça tous les jours. Seulement, tout le monde savait que ce n’était pas spécialement bon pour la ligne, ça l’était plus pour l’estomac. Et ce n’était pas seulement bon, c’était « délicieux » Pour ma part, j’aimais les frites, j’adorais ça même. Les frites bien grasses, bien salées de chez McDo avec un bon hamburger, quoi rêve de plus ? Les fast-foods, c’était les paradis sur Terre. Il ne me fallut pas plus que ça pour me convaincre à aller manger là bas. Oui, mais pas tout seul. Je voyais le macdo comme un antre pour les familles dont les mères avaient la flemme de faire à manger ou pour les jeunes, en bande, y aller tout seul, ça faisait un peu … voilà quoi. Mais avec qui y aller. Keegan et Léonie, mauvaise idée, depuis quelques temps, elles ne s’adressent plus la parole, ou quand elle se parle, c’est pur se cracher dessus. Je ne savais pas la cause de leur dispute, tout allait bien pourtant à leur arrivée. Puis je voulais passer un moment agréable et je ne pourrais pas supporter leur dispute En plus devant tout le monde, la honte. Où alors j’emmenais soit Keegan, soit Léonie, mais si j’en emmène une, l’autre va piquer sa crise et tout et tout. Le verdict étai simple, je n’allais amener aucunes des deux, comme ça c’était réglé. Mais ça n’enlevait pas le problème du fait que je ne pouvais pas y aller tout seul. Je n’avais plus trop le choix. Je pris mon portable et chercha dans mon répertoire le nom de ma meilleure amie Macy. Je ne voyais qu’elle et passer un moment en sa compagnie me ferait certainement du bien. Je pressais la touche centrale et pris l’option « envoyer un sms » la fenêtre apparut, une fenêtre toute blanche avec le curseur qui clignotait. « Hey ! RDV MacDo à 12h ! » Je ne lui donnais pas le choix enfaite, je me fichais pas mal si elle était dispo ou pas, elle avait intérêt à être là. 12h, c’était bientôt, il fallait que je me grouille. J’étais prêt, je m’étais préparé, j’étais bien coiffé, tout allait pour le mieux. Je pris les clés de ma voiture, sortit de mon loft en refermant derrière moi, sortit dehors, pressa le bouton de mes clés de voiture, ouvrit la portière, enfonça les clés, les tourna, fis gronder le moteur, mis ma ceinture, ferma la portière et partis en direction de mo restaurant favoris : Le McDo.

« Ô McDo, ô bon McDo, mon dieu pour l’éternité, je jure de te rester fidèle. Non ! Je n’irais pas chez Quick » murmurais-je pour moi-même avant de pousser la porte qui me séparait du fast-food. Tout de suite, je me mis à chercher Macy des yeux. La connaissant, elle devait déjà être assise à une table à m’attendre. Il était tout juste midi. Macy serait t’elle ponctuelle ? je l’espérais, je ne pourrais pas l’attendre éternellement, ces frites m’attiraient trop. Heureusement pour nous deux, Macy était assise à une table et elle semblait m’attendre. Elle avait même déjà pris son plateau, sans même lui adresser un geste ou un sourire, je parti prendre ma commande. Une grande frite avec un Big mac, il n’y avait pas de doutes, j’y retournerais. Je parti donc en direction de mon amie, mon plateau à la main. Je posais ce dernier sur la table et m’assis. Petit rituel, je pris une frite, croqua dedans, j’examinais le gout, ensuite, je pris une frite chez macy pour gouter aussi. C’était quelque chose que je faisais à chaque fois que je venais ici avec des amis. Je croquais donc dans une frite de chez Macy, examina le gout, puis conclus : « Tes frites sont plus salés que les miennes »

Le problème avec ces fast-foods, c’est que la nourriture ne tenait pas beaucoup au corps. Je pouvais manger jusqu'à exploser, quelques heures après, la faim reviendrait, autre inconvénient, parfois, les frites étaient moins salés que d’autres, par exemple, mes frites n’étaient pas aussi salés que celle de Macy, pourquoi la vie était t’elle si injuste ? Pourquoi Dieu m’avait t’il fait tomber sur des frites à moitiés salées ? Tout le monde sait que plus il y a de sel, meilleur c’est. Bon, ceci dit, mes frites étaient bonnes aussi, seulement, celles de ma meilleure amie étaient bien meilleure. Accepterait-elle un échange ? Un arrangement ? « Désolé pour toi, mais pas touche à mes frites » Ceci répondit à ma question. Je lançais un fax regard noir à Macy avec une mine de gars vexé avant de grogner. « Radine ! » Je me remis droit et fit mine d’ignorer Macy, mais mon petit manège ne durera pas longtemps, je n’avais pas pu résister à l’envie de lui sourire. Je pris mon hamburger des deux mains et croqua sauvagement dedans, mâchant frénétiquement en appréciant le gout exquis de chaque bouchées. Ce repas était presque orgasmique. Etant donné que je n’avais pas de tenue au macdo et encore moins auprès de Macy, j’avais mangé cet hamburger comme si j’étais seul, c'est-à-dire, comme un porc, oui, j’avais quasiment dévoré ce met tel un carnivore qui croque un pigeon. J’étais le carnivore, et le hamburger était le pigeon. Très de plaisanterie, je ne voulais pas passer pour un dégoutant auprès de ma meilleure amie. Même si ce n’était pas la fille la plus féminine qu’est portée la terre, ça n’en restait pas moins une femme et les femmes aimaient bien que les hommes mangeant bien. Voir ne serais-ce une goutte de sauce dégoulinant de notre bouche suffisait à les dégouter. Heureusement, Macy n’était pas une simple fille, c’était aussi … Macy, et ma meilleure amie. Je pris la serviette et tapota le rebord de mes lèvres pour enlever les taches de sauce ketchup. Je croquais dans une des frites puis finis par demander : « Ca va ? » Presque innocent, depuis que j‘étais arrivé, je ne l’avais même pas salué, honte à moi mes chers. Je repris une frite que j’examinais avant de l’enfouir dans ma bouche et de la croquer sans aucunes retenue, appréciant ce gout salé extra. « J’espère que je ne t’ai pas réveillé hein ! » lançais-je avec un ton sarcastique, vengeance pour l’histoire des frites. Si je l‘avais réveillé, tant mieux, il n’y a pas meilleur petit-déjeuner qu’un macdo. Certes, tout le monde n’était pas de mon avis, mais moi, si je pouvais, je mangerais ici matin, midi et soir, d’ailleurs, je le pouvais, mais ça finirait par me couter cher et je deviendrais obèse à force. Comme si l’Amérique n’avait pas déjà assez de personne comme ça, obèse. Il faut dire qu’en France, l’Amérique était connue non seulement pour ses grandes villes et tout et tout, mais aussi pour ce taux d’obésité presque monstrueux. On nous avait prévenus, ici, la nourriture n’est pas très variée, mais le pire reste les hot-dogs, ouais, dans certains endroits, ils font leur hot-dog avec du pain au lait. Le mélange n’était pas bon et je peux vous dire qu’on le sent passer. Puis, ce n’était pas comme ci j‘avais toujours vécu ici, après avoir gouté la merveilleuse cuisine française, la cuisine américaine semble moins.. variée, équilibré et tout et tout, mais elle n’en reste pas moins bonne, quoi que si, la cuisine française est bien meilleure que la cuisine d’Amérique, mais encore une fois, ce n’était que mon point de vue.

« C’est l’histoire d’un rossignol et d’un castor, le rossignol chantait quand soudain, un castor sortit des buissons. Le castor dit à au rossignol qu’il chantait mieux que lui, le rossignol démentit en affirmant que c’était bien lui qui chantait le mieux. Soudain, un cochon arriva et conseilla aux deux animaux de se calmer, il décidé d’organiser un concours, il écouterait le rossignol et le castor chanter et dira le nom de celui qui chante le mieux. Le rossignol et le castor acceptèrent et l’oiseau commença, il chanta. Ensuite, le castor se mit à chanter. Une fois son chant terminé, le cochon conclut, le castor remportait le concours de chant. Le rossignol se mit à pleurer, le castor lui dit que ce n’était pas grave si il avait perdu, mais le rossignol dit que ce n’était pas à cause de ça qu’il pleurait. Le castor lui demanda donc pourquoi il pleurait, et le rossignol répondit qu’il pleurait parce qu’il s’était fait jugé par un porc. » Il fallait bien mettre de l’ambiance à cette table. Et la première fois que j’avais entendu cette histoire, elle m’avait fait sourire, mais je l’avais oublié depuis, puis d’un coup, elle m’est revenue au cerveau, il avait fallu que je l’énonce sinon, j’allais encore l’oublier.